BUSINESS - Photographe - Vidéaste, 6 mois après?
Retour sur les 6 premiers mois après avoir lancé mon activité de photographe vidéaste professionnel à Arras dans les Hauts de France
Sébastien Latour
7/1/20244 min temps de lecture


Six mois, ce n’est pas grand-chose sur le papier. Et pourtant, en regardant dans le rétro, c’est énorme. En six mois, j’ai changé de rythme, de métier, de cadre… et surtout de sens.
Avant de me lancer comme photographe et vidéaste professionnel à Arras, j’étais salarié dans le secteur bancaire. Pendant des années, je me suis demandé ce que je faisais là. Mes responsables aussi, peut-être. Curieusement, c’est mon dernier poste — superviseur en qualité opérationnelle, dans la lutte contre la fraude — qui m’a le plus intéressé.
Puis la restructuration est tombée. Et là, j’ai compris que c’était le bon moment pour changer. Vraiment changer.
Alors le 1er janvier 2024, j’ai démarré une nouvelle vie, en tant qu’entrepreneur indépendant dans les Hauts-de-France, sur un terrain complètement différent : l’image.
Depuis, je suis photographe et vidéaste à Arras, et j’accompagne des entreprises, des artisans, des indépendants, des institutions à valoriser leur travail, leurs lieux, leurs équipes. Ce n’était pas un saut dans l’inconnu, mais presque. Et je ne regrette rien.
6 mois d’activité à Arras : retour sur mes débuts comme photographe et vidéaste professionnel dans les Hauts de France
Quand on devient indépendant, tout change. D’un coup, on est seul à bord. Si ça avance, c’est grâce à toi. Si ça bloque… c’est aussi sur toi que ça repose. Pas de filet. Juste de l’engagement, du travail, et beaucoup (vraiment beaucoup) d’organisation.
Janvier 2024, c’est le mois où tout commence :
Déclaration de mon activité de photographe et vidéaste à Arras,
Ouverture d’un compte pro,
Création d’un espace de travail chez moi,
Lancement des premières formations,
Réflexion sur ma communication et mon positionnement.
Et non, être photographe ou vidéaste, ce n’est pas “que” faire de belles images. C’est surtout, au départ, mettre les mains dans l’administratif, les certifications, les choix stratégiques. Bref, entrer dans le monde très concret de l’entrepreneuriat local dans les Hauts-de-France.
Sur le papier, ça paraît simple. Mais chaque étape a demandé du temps, de la réflexion, des essais, des erreurs, et beaucoup de remise en question. Lancer une activité d'image au service des professionnels, ce n’est pas juste appuyer sur un bouton. C’est construire des fondations solides pour durer.
Et depuis Janvier?
Tout n’a pas été fluide, loin de là. J’ai toujours fait de la photo — depuis une quinzaine d’années. Paysages, photos de rue, concerts… des images personnelles, pour le plaisir. Mais depuis janvier, avec le lancement de mon activité pro en photo et vidéo à Arras, j’étais entré dans un tout autre univers.
La photo avait presque disparu de mon quotidien. Et quand j’essayais de refaire des images « comme avant », le plaisir n’y était plus. Même lors d’un reportage vidéo en entreprise dans le Nord, j’ai tenté de capturer quelques portraits ou scènes de travail… et franchement, rien ne sortait. C’était fade. Vide. À côté.
Alors j’ai pris quelques jours pour réfléchir. J’ai compris que je m’étais éloigné d’un point essentiel : le plaisir de prise en main, le ressenti au moment de photographier. Pendant des années, j’avais utilisé des hybrides Fujifilm ou des reflex Nikon avec un vrai bonheur. C’était fluide, instinctif. Et là, depuis le début de l’année, j’étais passé sur Panasonic, une marque qui — sur le papier — cochait toutes les cases :
Bon rapport qualité/prix
Excellente réputation en vidéo
Polyvalence photo/vidéo parfaite pour un vidéaste professionnel en Hauts-de-France
Mais voilà : ça ne fonctionnait pas pour moi. L’image était trop lisse, trop plate. Je passais un temps fou en post-production à essayer de « rattraper » ce que je ne ressentais pas au tournage.
Un jour, j’ai ressorti un vieux Nikon D90 avec un 50 mm f/1.8. Et là, coup de théâtre : dès les premiers déclenchements, la sensation revenait. L’envie aussi.
Puis je suis tombé sur une offre Canon. Un Canon EOS R6 Mark II, testé avec la possibilité de retour sous 30 jours. Je l’ai commandé. Deux semaines plus tard, je savais que j’avais trouvé le bon outil pour moi. Depuis, je travaille exclusivement avec ce boîtier.
Pourquoi parler de matériel ici ? Parce que c’est essentiel quand on est photographe professionnel à Arras ou ailleurs. On ne peut pas raconter des histoires, valoriser des équipes ou des lieux si on ne se sent pas en phase avec ses outils.
Première vraie leçon de ces six mois : ne pas se perdre dans le choix rationnel, mais écouter ce qui fonctionne pour soi. Parce qu’un bon outil, c’est aussi un déclencheur de créativité. Et dans ce métier, c’est non négociable.
Se recentrer pour mieux créer : retrouver le bon outil et le bon regard
Ce que je retiens le plus après ces six premiers mois ? Une chose toute simple : je respire.
Oui, c’est exigeant. Être photographe et vidéaste indépendant à Arras, ce n’est pas caler ses journées sur un 9h-17h, ni poser son ordi le vendredi à 17h. C’est parfois bosser le week-end, se relever pour finir un montage, ajuster un devis à minuit… Mais cette liberté de rythme, de choix, de création, je la savoure chaque jour.
Si je décide de ne pas travailler un lundi matin, ou de prendre du temps pour un projet perso, je peux le faire. Et ça, ça n’a pas de prix.
Surtout quand on évolue dans un domaine aussi vivant. La photo et la vidéo en entreprise dans les Hauts-de-France, ce n’est pas figé. J’apprends sans arrêt. Je découvre de nouveaux outils, je teste des idées, je progresse à chaque tournage.
En six mois, j’ai :
appris à piloter un drone en toute légalité,
pris en main un logiciel de montage,
conçu mon propre site internet,
compris comment faire un devis, une facture, une livraison client propre.
Ce n’est que le début. Et je sais que le chemin sera long. Mais il est à moi. Et c’est exactement ce que je cherchais.
Être indépendant à Arras : la liberté, avec tout ce qu’elle implique
Tél: 0616160944
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